L’histoire du village remonte à l’époque gallo-romaine.
Le nom même de Saint Igny de Vers semble d’origine latine
On trouve, en effet, dans le cartulaire de Cluny, la forme santiniacum (domaine de Santinus), puis Santiniacum dans un pouillé de 1500. Le nom " Vers " accolé plus tard à celui de Saint Igny, et qui désigne un hameau, s'explique probablement par la présence de sangliers, " vers, verrats, .... ".
Situé en partie en Beaujolais, en partie en Mâconnais, le village a vécu dans une grande complexité administrative.
La justice de la partie beaujolaise dépendait de la Châtellerie de Chevagny-le-Lombard, possédée ensuite par la famille de Rébé puis par celles des Brosses.
Sur la partie Mâconnaise, s'élevait le château de la Garde-Malzac, dont la juridiction s'étendait sur les paroisses des Feuillées et de Saint Clément.
En outre, en 1288, Louis de Beaujeu avait fait don de la paroisse de Saint Igny au Chapitre d'Aigueperse qui nommait la cure.
A la révolution, Saint Igny connait une période trouble. Un moment, vers 1793, la commune prit le nom de " Vers La Montagne ".
En 1801, elle devint un court instant chef-lieu de canton, au détriment de Saint Bonnet des Bruyères.
La Commune comptait de nombreux habitants.
L'économie était basée sur l'élevage et le bois. L'industrie du bois fonctionnait avec la présence de quatorze scieries.
Saint Igny de Vers était réputé par trois spécialités : Ses échelles, Ses bennes à vendange, Ses sabots.
Des usines de tissage, du coton, installées le long de la rivière, le Sornin, employaient de nombreux salariés.
En 1868, l'Etat décide de détacher une partie du territoire de la Commune (dont Saint Clément) pour former la Commune de Saint Clément de Vers. L'exode rural, l'évolution des techniques, la fermeture des usines ont engendré une forte baisse de la population.
Le Blason
Descriptif : D'or au sanglier de sable, défendu d'argent, soutenu de deux ondes alésées d'azur et surmontées de trois sapins de sinople rangés en chef. Détail : Le statut officiel du blason reste à déterminer.
